Actuellement, le sexting est une pratique de plus en plus répandue. Elle consiste à envoyer des contenus à caractère sexuel à un partenaire. En effet, tous les jours, des milliers de sextos sont envoyés. Seulement, cette pratique n’est pas recommandée, car elle présente d’énormes risques. Dans cet article, vous en saurez davantage sur ces derniers.


Le sexting : de quoi parle-t-on ? 

Selon les recherches de CyberGhost, le terme « sexting » est une contraction des mots anglais ‘´sex’’ et ‘´text’´. Littéralement, il fait référence à l’envoi de messages à caractères sexuels. Ainsi, il peut s’agir de SMS, d’images, de photos, de vidéos ou encore d’émoticônes. 

D’après la réglementation européenne, la pratique du sexting en consentement mutuel ne peut pas être sanctionnée sur le plan pénal. Il est considéré comme un élément de la découverte sexuelle dans le sillage du développement des adolescents. 

Toutefois, la diffusion de sextos sans un réel consentement de la personne présente sur l’image est punissable par la loi. Précisément, elle constitue une infraction à la réglementation sur la vie privée et au droit à l’image de la personne représentée.

Le sexting : une pratique répandue chez les adolescents 

Aujourd’hui, les enfants se familiarisent avec les outils numériques, et ce, dès leur plus jeune âge. À l’adolescence, ils deviennent très friands des supports connectés. Que ce soit sur Facebook, sur WhatsApp ou par SMS, les ados sont constamment en communication virtuelle avec leurs amis. 

Dans ces conditions, les téléphones portables représentent également des canaux idéaux pour échanger des mots et des clichés intimes. Par ailleurs, l’adolescence est une période de découverte de la sexualité. À cet âge, de nombreuses rencontres liées à cet univers se font. 

En réalité, les sextos sont une manière de s’approcher davantage du monde de la sexualité sans pour autant passer à l’acte. Pour certains jeunes, c’est à la fois passionnant, rassurant et excitant.

Le sexting : quels sont les risques pour les personnes qui s’y adonnent ? 

Le sexting présente d’énormes risques. Ils peuvent être à long terme ou immédiats. 

Les risques du sexting à long terme 

De récentes études alertent sur les innombrables risques du sexting. En effet, cette pratique présenterait une corrélation avec plusieurs comportements à risque. On peut citer notamment la consommation d’alcool, l’absence de contraception, l’anxiété et bien d’autres. Il n’existe pas nécessairement un lien de cause à effet. Seulement, un rapport évident a été établi entre les différentes pratiques. 

Les risques immédiats du sexting 

Si certains effets du sexting sont constatés sur le long terme, d’autres dangers sont plus directs. Dans ce cadre, la perte d’intimité est un véritable risque du sexting. L’envoi de photos dénudées à un inconnu ou à un partenaire connu récemment rend l’accès à l’intime beaucoup trop rapide. 

Étant donné que les sextos sont aussi un effet de mode, l’hypersexualisation peut être retenue comme un danger de la pratique du sexting. Chez les moins âgés, les messages à connotation sexuelle résultent plus d’une envie de faire comme les autres que d’une réelle volonté de communication sexuelle. Parfois, ils peuvent ressentir de la pression à accéder à ce type de demandes. 

Il se peut que le revenge porn soit l’un des plus gros risques du sexting. Il consiste à publier les sextos de son partenaire sur les réseaux sociaux après une rupture mal digérée. Les contenus à caractère intime peuvent également être envoyés à des personnes tierces. 

Découlant directement du revenge porn, la menace du cyberharcèlement ploie sur les personnes qui s’adonnent au sexting. Une fois qu’une photo intime a fuité, le risque du cyberharcèlement est davantage élevé, car de nombreux internautes voient l’image.

Pour conclure, le sexting est une pratique peu recommandable. En plus de concerner les jeunes, elle présente des risques considérables pour eux. Précisément, ils peuvent être immédiats ou à long terme.